(Jean-Patrick Capdevielle) Quand t'auras trainé trop longtemps dans les rues jaunes En d'ssous du soleil qui sanglote Et quand l'ironie viendra pour te d'mander l'aumône Si t'as peur, salut! Quand même l'absurdité te donnera plus de réponse Quand y aura l'trottoir sous tes pieds qui s'enfonce. Si t'es seul dans l'corridor, si tes cauchemars te donnent tort Si tu trouves rien d'assez fort pour continuer. Viens pas d'mander qui t'a trainé là... Tu disais faut qu'j'suive personne Maintenant tes voix t'abandonnent Tu seras bientôt qu'un fantôme fatigué... Qu'personne voit passer, qu'personne voit passer. Quand t'auras trop longtemps payé la reine aux mains blanches Quand les gens d'la ville pourront faire croire Qu'on doit toujours tricher pour s'offrir la chance au prix d'la vertu Quand ils t'auront laissé le cerveau plus lourd qu'une pierre Quand ton ordonnance vaudra rien depuis hier Si la peur colle à tes doigts, si ta mémoire est au froid Si personne a besoin d'toi pour continuer Viens pas d'mander qui t'a trainé là... Tu disais faut qu'j'suive personne Maintenant tes voix t'abandonnent Tu seras bientôt qu'un fantôme fatigué... Qu'personne voit passer, qu'personne voit passer. (Guitare solo) Viens pas d'mander qui t'a trainé là... Tu disais faut qu'j'suive personne Maintenant tes voix t'abandonnent Tu seras bientôt qu'un fantôme fatigué... Qu'personne voit passer, qu'personne voit passer. Quand tu r'connaitras plus les ombres autour de la gare Quand tu viendras tout seul pour ach'ter ton ticket Juste avant l'heure du départ, et qu'tout s'ra vendu... Quand tu devras t'retourner pour savoir d'où tu viens Quand tu sauras qu'on n'échappe jamais à rien Si t'oublies tout c'que t'as cru, si tu dis qu't'as tout perdu Si personne t'indique la rue pour continuer. Viens pas d'mander qui t'a trainé là... Tu disais faut qu'j'suive personne Maintenant tes voix t'abandonnent Tu seras bientôt qu'un fantôme fatigué... Qu'personne voit passer, qu'personne voit passer.