L'amour de son tracé m'a rayé pour toujours
Le jour où...
Le jour où je serai mort je veux qu'on se rappelle
Que je n'ai jamais rêvé d'une vie telle que celle que je mène
La haine, je suis pas né avec et ça je le revendique
Pour ses acolytes, Kery James le mélancolique
L'immense douleur dans mon cœur, ma sœur, je ne sais pourquoi
Je crois que je suis victime d'une vie qui ne me satisfait pas
Que Dieu veille sur mes pas, car je reviens de loin
Une souffrance atroce, dont seul lui peut être le témoin
Me tient, j'aspire à une vie meilleure
Inspire, expire, au tour de moi ne sens que la rancœur
J'ai aimé un ami, d'amitié, il m'a trahi
J'ai aimé une femme, elle m'a menti, donc je l'ai bannie
Comprends ma douleur, moi j'aime la femme dans toute sa splendeur
Je n'aime pas la voir en pleurs, car je suis un noir dans toute sa grandeur
Sanction du destin, je suis atteint, endurci
L'amour a sûrement mis mon dossier en sursis
Chacun pour soi, Dieu pour tous comme ça t'es fixé
Les règles ont été fixées, malheureusement restent fixes
Beaucoup d'événements ébranlent nos convictions
"N'aie confiance en personne" devient notre position
L'amour trop souvent flirte avec la haine
Et quand, soudain, il cesse d'être, beaucoup décèdent
L'amour nous a rayés
L'amour nous a rayés
L'amour nous a rayés
De son parcours, mais nous on a rêvé d'aimer
Je crois bien que nous sommes nés pour déprimer
Condamnés à ramer, saigner
Et nos rêves partent en fumée
Une douleur atroce nous enivre
Sais-tu qu'on essaie de survivre?
Je crois bien que c'est le destin qui en a voulu ainsi
C'est l'amour qui nous a rayés
Je ressens que l'amour nous a rayés de son tracé, de son parcours
Préférant nous ignorer de son destin et cela pour toujours
Étant conscient, maîtrisant les évènements
Dès enfant les sentiments n'avaient déjà plus leur place dans mes rangs
Dur d'oublier les profonds chagrins
Lorsque ton destin soudain a changé de chemin
Lorsque tes frères deviennent adversaires
Qu'est-ce que tu veux faire?
Qu'est-ce que tu peux faire, frère?
Si parfois tu choisis, trop souvent tu subis
Et puis les retours de la vie
Font en sorte que ta douleur, eh bien, s'agrandit
Au fil que tu grandis, tout se complique
Les embrouilles avec les flics
Conséquences au manque de fric
En ce qui me concerne, pépère
Je vis de galère et de bières fraîches
Je me contente de ce En évitant les saisons sèches
C'est qu'en fait, sans regret
Avec très peu de choses peux t'attacher
Si ce n'est Dieu, la famille, tes res-frè
Peu sont les gens sur qui tu peux compter
En réalité certains te laissent crever pour du blé
Vaut mieux, peut-être, en rire que d'en pleurer
La rime, je l'ai inversée, pour ceux qui veulent me contredire
J'ai fais de ma vie un rêve et de mon rêve une réalité
Pouvoir m'exprimer à l'aide du M.I.C
L'amour de mon parcours m'a tellement déçu
Son message, je l'ai reçu: après lui je ne cours plus
L'amour m'a refoulé depuis le jour de ma naissance
Du bled à la France, mon enfance n'est que suite de malchances
J'ai pris conscience que mon expérience féconde mon espoir
Mon bref passage dans ce monde se doit de frapper l'histoire
Chaque seconde me sont comptées, moi j'ai pas le droit de m'effondrer
Moi j'ai pas le choix, ma destinée n'est que d'affronter
Comprends pourquoi je fais pas de sentiments
Pourquoi j'ai pas envie de te sourire et ni de te parler gentiment
Le regard froid, meurtri, glacé de déceptions
Donne l'impression de mépris car je ne maîtrise pas son action
Aveuglé par le brouillard de la malédiction
Je ressens le besoin d'ameubler ce désert d'affection
L'état du paysage atteint mon personnage
Le résumé de ma vie, en flash, déteint sur mon visage
J'ai la rage, la fureur de vaincre l'invincible
Faut que j'accède à l'inaccessible, ce que le système a pour cible
Compréhensible, quand le bonheur n'a fait que t'effleurer
Ma mère a trop pleuré, car dans les rangs je me suis trop leurré
J'ai été élevé par les larmes, les cris, les coups, les drames
Je me suis relevé car ça n'a fait que rendurcir mon âme
Un vrai bonhomme qui encaisse est un mur
La lame de la misère ne peut percer mon armure
Ni le charme d'une femme, actrice du vice
Complice du haram, il faut que je me repentisse
Sinon je crame dans les flammes
L'amour nous a rayés
De son parcours, mais nous on a rêvé d'aimer
Je crois bien que nous sommes nés pour déprimer
Condamnés pour ramer, saigner
Et nos rêves partent en fumées
Une douleur atroce nous enivre
Sais-tu qu'on essaie de survivre?
Je crois bien que c'est le destin qui en a voulu ainsi
C'est l'amour qui nous a rayés
...qui en a voulu ainsi
Mais on a voulu aimer
...qui en a voulu ainsi
Et nos rêves partent en fumée
Sous la pression, je pète un plomb
Attention, je lâche mes nerfs à vif
Une douleur atroce nous enivre
Lorsque tes frères deviennent adversaires
Sais-tu qu'on essaie de survivre?
Ton chemin est tracé
C'est l'amour qui nous a rayés
Je crois bien que c'est le destin qui en a voulu ainsi
C'est l'amour qui nous a rayés...
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