T'as commencé à me prendre la tête À me dire que l'appart' était pourri Que la vaisselle n'était pas faite Que je vivais dans une porcherie, une porcherie J'ai pourtant lavé les assiettes Astiqué la descente du lit Remis un coup sur la moquette Avec amour et harmonie, et harmonie Moi qui voulais tant faire la fête Et faire l'amour toute la nuit En ouvrant grand toutes ces fenêtres À écouter tomber la pluie, tomber la pluie Ah, non toi tu cries, tu t'entêtes La tête dans le cagibi À ranger ces paires de baskets À me dire que c'est fini, non pas fini REFRAIN (× 2): Mais qu'est-ce qu'on fait de nous Qu'est-ce qu'on fait de nous Fait de nous Entre le fer et l'étiquette Parfois se forment des fantaisies Que toi tu n'es pas vraiment prête À écouter sans faire de bruit, sans faire de bruit Non, plutôt tes couteaux fourchettes Toutes tes histoires de pacotille Un entretien de la cuvette Je sais que, Madame, il faut que ça brille, faut que ça brille Mais moi, le grand con le faux poète Moi bien sûr qui n'est rien compris Moi qui ne sais même pas cuire un steak Je sais, je sers ainsi, je sers ainsi Alors j'attends là sous la couette Que Madame stoppe son autopsie J'attends comme une paire de chaussette Dans son tiroir, et qu'on oublie, et qu'on oublie REFRAIN (× 2) Rares sont les moments passés tranquilles Rares sont les moments usés utiles Rares sont les discussions vraiment subtiles Il faut croire que notre amour est indélébile De ces mots, de ces mots d'amour T'as commencé à me prendre la tête À me dire que l'appart' était pourri Mais ma réponse est en 5 lettres Excuse-moi encore ma chérie, oh ma chérie J'entends toujours crier les mouettes Et je les entendrai toute ma vie Comme ce miroir aux alouettes Qui fait de toi ce que je suis REFRAIN (× 2)