Y'a des rides qui se cachent sous mes cernes Y'a la vie qui efface tous mes rêves Et puisque tous les jours, je m'évapore vers l'infini J'calcule pas trop, baby, serre-moi fort à l'infini Si je fuis, si je pars loin des 'blèmes Là où l'ciel vide ses larmes et ses peines Puisque tous les jours, on s'évapore vers l'infini J'calcule pas trop, baby, serre-moi fort à l'infini Cours vers le vide vеrs La douleur comme pensе bête Le diable comme trouble-fête Toujours ce jeu d'enfant entre le vouloir et l'être Avec une gâchette, j'réalise un rêve Ou avec de l'amour mais ça coûte un rein Donc je trouve des excuses comme un jeune prépubère Je suis dans l'escalier, on m'dit: "Re-noi, renvoie l'ascenseur" J'suis à la fois si proche du but et si proche du deuil Y'a les flics en ad-libs dans ma tête Y'a les streams qui me guettent Et toi, t'es là, tu t'évapores tout doucement Alors que j'vais les baiser fort, baiser fort bai L'odeur d'une dernière clope me donne la gerbe J'ai l'impression que toutes mes pensées germent Au début d'mes couplets J'prends toujours cette petite voix d'merde Parce que je me sens comme une merde Mais j'ai toujours envie de chanter le blues que j'ai sur le cœur P't-être que l'infini c'est juste une pensée de suicidaire Si tu sais, dis-moi juste quand on atterrit Y'a des rides qui se cachent sous mes cernes Y'a la vie qui efface tous mes rêves Et puisque tous les jours, je m'évapore vers l'infini J'calcule pas trop, baby, serre-moi fort à l'infini Si je fuis, si je pars loin des 'blèmes Là où l'ciel vide ses larmes et ses peines Puisque tous les jours, on s'évapore vers l'infini J'calcule pas trop, baby, serre-moi fort à l'infini Cours vers le vide vеrs Cinq heures du mat' l'esprit brouillé La brume qui s'colle à la f'nêtre Contre ma peau, y'a ton corps nu, y'a les paillettes de la veille Y'a nos affaires sur le lineau, y'a l'infini dans la pièce Quand tu respires dans le silence, ça m'donne moins mal à la tête Mais là, faut que j'reparte, première tournée J'fais des salles vides et des pleines Quelques groupies, un peu d'oseille D'adrénaline et des cernes J'me sens vivant et puis j'vois du sang Qui coule après l'concert J'rêve plus d'succès, j'rêve plus d'fortune J'veux juste passer l'quart de siècle Et j'vois ma vie qui défile, très peu de sunshine Beaucoup de clopes et d'câbles jack Dans l'reflet de l'écran un peu de tristesse Et des joues creusées par le time Il est tellement doué il a l'air essoufflé Il court après des rêves mais c'est ses rêves qui l'ont étouffé J'veux plus m'battre J'veux juste qu'on s'en aille vite avant qu'il soit trop tard Et j'veux plus avoir l'air morose Toujours à la recherche de quelque chose Et puisqu'ici, le temps presse On partira avant l'aube loin de l'ombre et des névroses Puis, on disparaitra far away Là où la mort pourra pas m'trouver Et le temps paraitra moins lourd, caché dans le creux de ton cou Entouré par des centaines de roses