Juillet un peu trop bleu nous coulait dans le dos Dans l'ourlet de ton sein se lovait un joyau A l'aube de tes étreintes un désert de feu Un empire de rien, un diamant sans écrin Comme un bijou trop vieux à même le mercure Il arrivait parfois qu'à tes pieds, qu'à tes pieds je me brûle Rappelle moi tu dis qu'à deux On s'ennuie mieux Démons parfois conquis, démons jamais vaincus Léchez d'un seul élan ce feu inattendu Septembre est en avance et nos âmes tête bêche Nous digèrent l'offense d'un grand coup de caresse Comme un bijou trop vieux à même le mercure Il arrivait parfois qu'à tes pieds, qu'à tes pieds je me brûle Rappelle moi tu dis qu'à deux On s'ennuie mieux De ces opaques tropiques dans leur manteau d'hiver Je retiendrai l'aspic et ce triste inventaire Un bijou émeraude toujours dans le mercure Et nos étreintes fauves maquillées de brûlure Du brasier en péril un dernier souvenir Ce vieux lierre où s'emmêlent notre propre, notre propre avenir Rappelle toi tu dis qu'à deux Rappelle moi tu dis qu'à deux On s'ennuie mieux ...à deux On s'ennuie mieux à deux On s'ennuie mieux ...à deux On s'ennuie mieux ...à deux