Un jour on dit que tout se fige Qu'la passion n'est plus un vertige Un jour on dit que les amours Ne dureront que quelques jours Un jour on dit que les visages Restent immobiles, doivent rester sages Un jour on dit que le désir N'a plus un seul mot à dire Mais moi, je sais que les vertiges Sont les seuls dieux à aimer Je sais bien qu'ils nous obligent À tout recommencer Un jour on dit qu'les éternelles, Ces fleurs si blanches et immortelles, Doivent se flétrir, laisser la place À d'autres fleurs qui les remplacent Un jour on dit que la tendresse A pris le pas sur l'allégresse, Qui saura jamais si les pleurs Sont les vestiges du bonheur? Mais moi, je sais que les vertiges Sont les seuls dieux à aimer Je sais bien qu'ils nous obligent À tout recommencer Mais moi, je sais que les vertiges Sont les seuls dieux à aimer Je sais bien qu'ils nous obligent À tout recommencer Un jour on sait que les honneurs Ne remplaceront pas le bonheur Que les sourires ne masquent plus Les amours qui ont disparu Un jour on dit que tout se fige Qu'la passion n'est plus un vertige Un jour on dit que les amours Ne dureront que quelques jours Un jour on dit que les visages Restent immobiles, doivent rester sages Un jour on dit que le désir N'a plus un seul mot à dire.