Au-dessus, le tapis pousse toujours Et en dessous, c'est le vide, plus personne ne tousse Mes paupières sont les draps d'un lit pas encore froid Du plus fort de mes anticorps, je me répare et je m'endors Je m'endors au creux de ce four Que chaque jour tu nourris De gypse cueilli À coup de poing dans les murs À coup de poing dans les murs À coup de poing dans les murs À coup de poing dans les murs Partout le présent, sur des airs connus Fait danser les absents sur des airs polis Chrome de ces ascenseurs de toute leur vie Stallés à l'étage des petits paradis Et il nous consume tranquillement Ce brasier de nos absences Comme le gypse cueilli ♪ Il nous consume tranquillement Ce brasier de nos absences À coup de poing Il nous consume tranquillement Ce brasier de nos absences À coup de poing Il nous consume tranquillement Ce brasier de nos absences