Cette fille va se détacher de son centre Se tourner vers les cieux, légère comme la cendre Entre poutres flottantes et murs fantômes Par les cités ardentes passer sa paresse de môme Refusant de croire, nue sous son pull À leurs fausses dents d'ivoire qui donnent des sourires un peu nuls Nous sommes le soir, les rues s'endorment Ravie de choir elle fond dans la norme Alors elle peut, quelques coups d'ailes Du lac de feu l'éloigne l'aigle De ceux qui l'atterrent, de ceux qui la veulent Elle s'élève Volent ses cheveux ♪ Le mendiant disparait sous le feuillage faible Elle concentre son souhait pour que jamais ne revienne Alors elle peut s'imaginer en reine Mais elle serait plus heureuse de retourner au lieu même Où elle tenait silencieuse l'agitation de ses peines Diluant ses yeux sur les villes et les plaines Nous sommes le soir, les rues s'endorment Ravie de choir elle fond dans la norme Alors elle peut, quelques coups d'ailes Du lac de feu l'éloigne l'aigle De ceux qui l'atterrent, de ceux qui la veulent Elle s'élève Volent ses cheveux