On va casser nos sacs de billes Et puis tout dépenser d'un coup On va s'acheter des trucs qui brillent Du whisky, des caramels mous On va se pousser jusqu'au petit jour Même s'il faut faire quelques détours On va escalader la nuit On dirait qu'on ne serait que nous On jouerait à pas voir les gens Y a une forêt avec des loups Dans le quatorzième arrondissement Il faut surtout pas se parler d'amour À cheval sur le dos de la nuit On peut grimper plus haut que les tours Pourvu que Dieu nous prête un lit Il faut laisser les somnambules Courir sur le bord des fenêtres Nos désirs sont fragiles Oui aujourd'hui demain peut-être Et nos coeurs sont des bulles Sur le sommet des villes Promets-moi de ne rien me promettre Promets-moi de ne rien me promettre Paraît qu'y en a les yeux fermés Qu'on fait des très très longs voyages C'est pour ça que les soirs en été On voit leur tête dans les nuages On va se serrer très fort les mains Se shooter à l'odeur de nos corps En peu de temps on se connaîtra bien C'est important quand on s'endort Il faut laisser les somnambules Courir sur le bord des fenêtres Nos désirs sont fragiles Oui aujourd'hui demain peut-être Et nos coeurs sont des bulles Vers le sommet des villes Promets-moi de ne rien me promettre Promets-moi de ne rien me promettre Promets-moi de ne rien me promettre Me promettre Il faut laisser les somnambules Courir sur le bord des fenêtres Nos désirs sont fragiles Oui aujourd'hui demain peut-être Et nos coeurs sont des bulles L'avenir est inutile Promets-moi de ne rien me promettre Promets-moi de ne rien me promettre Promets-moi de ne rien me promettre Promets-moi de ne rien me promettre