Dans le creux de ta mine d'or se trouve Mon Dieu qu'il est beau ce trésor du Louvre Comme un feu de paille qui explose sous ma flamme Au sommet de ces montagnes pointe L'infini qui à mes lèvres s'esquinte Ils suintent sous le doigté du pianiste qui te rend triste Dans le pli de tes pulpeuses arrogantes J'y vois le plaisir que parfois tu me chantes Je deviens récidiviste et retourne au supplice Au bout de ces deux chemins sinueux Se rejoignent enfin ces plaines délicieuses Chaque fois je m'y perds, j'y aperçois la mer Mais ne le répète jamais Au labo de ton corps Je suis et resterai Le prince que tu implores A la frontière d'une ville sauvage J'ai besoin que tu m'escortes L'humidité s'installe dans ce champ de bataille Ces dix magnifiques d'une finesse sans pareille Me forcent à perdre haleine J'en deviens ton esclave enchaîné à tes fantasmes Deux jolies plantes en fleurs se présentent à moi Elles ont la chaleur de ce qui ne s'oublie pas Et ma bouche en silence vient goûter à la déchéance Dans ce nouveau royaume où l'inconnu m'appelle J'y vois de ces merveilles J'avance dans la pénombre et y creuse ma tombe Mais ne le répète jamais Au labo de ton corps Je suis et resterai Le prince que tu implores Mais ne le répète à personne Dans les couloirs de ton corps Tes cris d'ivresse résonnent Même quand tu dors.