Y'en a qui pleurent, y'en a qui rient D'autres qui s'effleurent, qui sont polis Qui bougent les lèvres plus que leurs jambes T'en as qui rêvent, d'autres qui tremblent Comme les fans de la première heure Qui connaissent les chansons par coeur Ou seulement les fins de phrases Ils sont sympas derrière mon dos Mais qu'ils l'écrasent Dans le noir ils jouent aux grands fiers Mais faut les voir dans la lumière Ils passent d'un état de démence A un état de conifère Et le grand debout là devant toi Qui t'empêche de voir ton idole Tu penches à gauche, tu tentes à droite Mais derrière c'est une petite fille... Que tu rends folle Et puis y'a tous ces amoureux Mielleux, qui se tiennent dans les bras Et savourent sûrement mieux à deux Quand d'autres s'ennuient de n'être qu'à soi Ils respirent tellement le printemps Qu'ils me font oublier ceux qui M'aspirent à détester les gens Ils sont ce que mes yeux admirent Ceux qui sous l'emprise d'une plante bizarre Oublient qu'ils sont seuls au milieu D'un concert de deux mille vieillards Qui ne bougent même plus leurs yeux Ceux qui ne comprennent rien à l'anglais Et qui pour pas avoir l'air cons Esquissent un beau sourire parfait Même quand l'artiste parle déception Puis t'as le mec pas original Qui pour fuir l'oppression commune S'improvise son espace vital A distance égale de la Lune Ceux qui dès le silence tombé Regardent encore vers les étoiles Ou quittent la salle sans trop se presser Rejoindre lentement l'être aimé Qui ne les attend pas Et puis y'a tous ces amoureux Mielleux, qui se tiennent dans les bras Et savourent sûrement mieux à deux Quand d'autres s'ennuient de n'être qu'à soi Ils respirent tellement le printemps Qu'ils me font oublier ceux qui M'aspirent à détester les gens Ils sont ce que mes yeux admirent