Ils promènent même sous la pluie leur bonheur indécent Sans gêne mais non sans bruit, sous les yeux des passants Mais qui sont-ils pour aveugler nos ombres De leur sublime lueur qui vagabonde Tout autour d'eux, le monde disparaît Dans un silence radieux Il paraît que je les envie un peu Ils fascinent par leurs couleurs, leur sourire ambulant Ne s'abreuvent plus de pudeur, ne font même plus semblant Que reste-t-il de nos âmes en chantier Elles scintillent bien moins à leurs côtés Qu'ils sont beaux d'être sans raison Comment renaître sous leur nom Comment être comme eux Mais que faut-il pour que s'éloignent à grands pas Ce rêve inutile Je ne veux qu'être moi Juste moi Juste moi