J'entre avec l'aube Dans le village endormi Mon vieux sac de cuir à l'épaule Étranger en ce pays Cerné, besoin de repos D'un café, d'un bain chaud D'un lit, bordé de draps blancs Terre promise, de l'itinérant En chemin, la crasse est de mise Et c'est pourquoi je m'en déguise Destiné sans aucun doute À longer les autoroutes Poussé par le vent Rien dans les poches, j'me promène Au gré des saisons Poussé par le vent Au chemin je m'accroche, la bohème N'appartient qu'à l'horizon Poussé par le vent Partout où la route te mène Quelqu'un t'attend Poussé par le vent Partout où la route te mène Quelqu'un t'attend Embrassant l'interdit Toujours l'œil sur la sortie Je suis le passager clandestin À qui les cocus parlent avec leurs poings Passé maître à l'àrnaque J'ai plus d'un tour dans mon sac Enjôleur, menteur et bandit Je cavale sans répit Certains diront "méprisez ce minable" J'ai pourtant la richesse du nomade Chaque jour j'use mes souliers Sur le dos de la liberté Poussé par le vent Rien dans les poches j'me promène Au gré des saisons Poussé par le vent Au chemin je m'accroche, la bohème N'appartient qu'à l'horizon Poussé par le vent Partout où la route te mène Quelqu'un t'attend Poussé par le vent Partout où la route te mène Quelqu'un t'attend Nul n'est à l'abri De ce mal sans merci De l'appel de la patrie Que j'entends aujourd'hui Terre natale Souris car demain Ton enfant revient Poussé par le vent Rien dans les poches j'me promène Au gré des saisons Poussé par le vent Au chemin je m'accroche, la bohème N'appartient qu'à l'horizon Poussé par le vent Rien dans les poches j'me promène Au gré des saisons Poussé par le vent Au chemin je m'accroche, la bohème N'appartient qu'à l'horizon Poussé par le vent Ton enfant revient Poussé par le vent Ton enfant revient Poussé par le vent Demain, je reviens Poussé par le vent Demain Ton enfant revient Demain Ton enfant revient Demain