C'est la grand-messe païenne, le grand sacrifice De mes vieux films en VHS, ta raquette de tennis Tu souffles les pissenlits, je scanne la radio Sur mon ghetto-blaster à batterie, je sonde le chaos C'est l'année du serpent Ne restons pas trop longtemps Couchés au même soleil Mets ta peau de printemps Les abeilles tournent autour de tes cheveux de réglisse Le soleil de mai fait fondre mes disques d'Elvis Entre les toiles d'araignées et les étoiles qui explosent Besoin de saigner l'animal, besoin de croire en quelque chose C'est l'année du serpent Ne restons pas trop longtemps Couchés au même soleil Mets ta peau de printemps À la fin de l'après-midi le temps s'est gâté On s'est mis à l'abri sans rien ramasser Et on a regardé la pluie emporter le passé Et notre vie a commencé