Tu te lèves le matin Dans ta peau de chagrin Il est tôt tu te bats Tu te forces tu y vas Y'a les cons d'la radio Qui sont lourds et qui râlent Ou d'la musique de merde Dans les embouteillages Le travail Le travail Le travail Le travail Le travail Le travail Le travail Le travail Et c'est tout le temps pareil Peu importe la journée Peu importe le mois Peu importe l'année Y'a toujours les collègues Qui sont cons et qui râlent Les patrons les problèmes Et les embouteillages Le travail Le travail Le travail Le travail Le travail Le travail Le travail Le travail Heureusement y'a la bière Pour oublier tout ça Et puis la fin de semaine Pour oublier plus bas Y'a les lendemains de veille La vaisselle le ménage Et les courses pour la semaine Dans les embouteillages Le travail Le travail Le travail Le travail Le travail Le travail Le travail Le travail Faut du fric pour la piaule La bagnole et les dettes Les études des morveux Et puis pour la retraite Et bien sûr les vacances Pour aller à la plage Avec tous les autres cons Dans les embouteillages Le travail Le travail Le travail Le travail Le travail Le travail Le travail Le travail Tu te lèves un matin Dans ta peau de chagrin Il est tard c'est fini C'est la fin de ta vie T'es un vieux con qui râle Et qui gît dans sa merde Car même à l'hôpital Y'a des embouteillages Le travail Le travail Le travail Le travail Le travail Le travail Le travail Le travail Le travail Le travail Le travail Le travail Le travail Le travail Le travail Le travail