La pleine Lune mitraille Des reflets que j'avale Je me sens pleine de mots Qui ricochent sur mon âme Toutes ces choses qui m'inspirent Trouver comment les dire Celles qui colorent l'écume A l'oreille de chacun, chacune J'ai tellement écrit De villages engloutis Des Atlantides que je voyais Las Vegas alors qu'ils n'étaient Que Cerizay Que Cerizay Je vois le train passer Et qu'importe le flux de mes idées Je touche le bord de mer Avant de déraper J'envoie des mots en l'air Qui tous finissent par retomber Je vois le soleil, le zénith est déjà passé Le train défile Les longues éoliennes Tirent leurs lourdes palmes Vers le ciel Le train file et file Sur la terre rougie Mes traces disparaissent A mesure que je laisse Les mots venir Oh, comment décrire Ce qui sonnera dans la bouche De celui qui sera ma bouche Sans retouche Sans retouche Je vois le train passer Et qu'importe le flux de mes idées Je touche le bord de mer Avant de déraper J'envoie des mots en l'air Qui tous finissent par retomber Je vois le soleil, le zénith est déjà passé Oh-oh-oh J'ai pondu, le diable à l'âme Des lames molles, des oeufs muets Des maisons vides que j'arpentais Sans trop savoir où j'allais Tu verras sur les falaises Les wagons filer à l'anglaise Et moi sur ma bouée, défait Sans trop savoir où je vais Où je vais Où je vais Je vois le train passer Et qu'importe le flux de mes idées Je touche le bord de mer Avant de déraper J'envoie des mots en l'air Qui tous finissent par retomber Je vois le soleil... Oh, je vois le train passer Et qu'importe le flux de mes idées Je touche le bord de mer Avant de déraper J'envoie des mots en l'air Qui tous finissent par retomber Je vois le soleil, le zénith est déjà passé Le zénith est déjà passé