D'aussi loin qu'il m'en souvienne de ma peine Le fil de larmes, le va-sans-vient des ans l'aiguisent Elle m'est fatale Mais elle s'éternise ♪ Quitte à la Gîter, l'hantise, j'ai l'oubli sans ailes Au lit de feuille où elle m'aimait Je m'étends seul mais le songe est fauve Au lit de feuille où plus jamais Hélas, l'aise n'est de mise Tant que le vent se met à tancer Sous ses rafales L'être se brise (sous les stances des souffrances, un feu sommeil) (Quand l'absence est trop immense aux faux soleils) À l'aimer (sous les stances des souffrances, un feu sommeil), rends doux où je suis (Quand l'absence est trop immense aux faux soleils) Bruyères ont l'air d'attendre aussi Ils attendent qu'elle me revienne D'aussi loin qu'il m'en souvienne de ma peine (Sous les stances des souffrances, un feu sommeil) Quand l'eau sera belle (Quand l'absence est trop immense aux faux soleils) Et lui plonge pour en sortir des perles (Sous les stances des souffrances, un feu sommeil) Et depuis les arbres ont l'humeur à frémir (Quand l'absence est trop immense aux faux soleils) Quand le vent les caresse de son doux souvenir D'aussi loin qu'il m'en souvienne de ma peine