Assis les mains en poches Sur une banquette de métro Il est bientôt cinq heures Il va commencer son boulot Un vieil accordéon Qu'il traîne depuis des années Un peu désaccordé Mais il va le faire éclater Parfois il voudrait bien mourir Le Pauvre Vieux De la monnaie que l'on lui jette Il est honteux Il baisse la tête D'un regard triste il dit merci Sans le savoir Vous lui avez Rendu la vie Alors il fait chanter son instrument Le Pauvre Vieux Plus fort que mille accordéons Le Pauvre Vieux Bien sûr qu'il a rêvé D'être un grand musicien Mais dans la vie on ne choisit pas son destin Parfois quand il s'arrête Pour se rouler une cigarette Il se met a r'garder Le décor qui n'a pas changé Le poster déchiré Et la vielle pendule arrêtée Qui depuis des années N'a jamais été réparé Parfois il voudrait bien mourir Le Pauvre Vieux De la monnaie que l'on lui jette Il est honteux Il baisse la tête D'un regard triste il dit merci Sans le savoir Foutez-lui la paix Rendez-lui la vie Alors il fait chanter son instrument Le Pauvre Vieux Plus fort que mille accordéons Le Pauvre Vieux Bien sûr qu'il a rêvé D'être un grand musicien Mais dans la vie on ne choisit pas son destin Un jour ou l'autre Le Pauvre Vieux nous quittera Et dans les couloirs du métro Il manquera Toutes ces chansons Qui font penser à l'Italie Toutes ces chansons Qu'il a joué toute sa vie... Le Pauvre Vieux.