La chaleur suffocante rendit pénible Le passage dans ces bois denses et sombres Mais quand le bleu de la mer fut visible Le sentier devint presque sans encombre Comme animée d'un second souffle J'accourus Vers cette éblouissante étendue A court de force et sans guide En bordure de la falaise La proximité du vide Paralyse les jambes tant elle pèse C'est pourtant des sommets Qu'on y voit le plus clair Au large, devant la nuit un voilier blanc S'approchait de l'eau calme près des terres Au large de ma vie le ciel brûlant Avant de s'éteindre fit la lumière Sur le détour permettant d'éviter Le récif de corail immergé A court de force et sans guide En bordure de la falaise La proximité du vide Paralyse les jambes tant elle pèse C'est pourtant des sommets Qu'on y voit le plus clair Comme animée d'un second souffle venu D'une telle éblouissante étendue A court de force et sans guide En bordure de la falaise La proximité du vide Paralyse les jambes tant elle pèse C'est pourtant des sommets Qu'on y voit le plus clair A court de force et sans guide En bordure de la falaise La proximité du vide Paralyse les jambes tant elle pèse C'est pourtant des sommets Qu'on y voit le plus clair.