Les amours mortes sont nées trop vite À peine élancées qu'elles dérivent Pour se jeter aux océans Voyant l'eau trouble et insipide Noyant le pont qui les nourrit Pour nous rejeter au néant Des vagues, l'écume ne me laisse Pour seule épave de nos ivresses Ce goût amer qu'est le présent Sans phare et sans feu de détresse Viennent s'échouer et se délaissent Nos amours aux sables mouvants Nos amours aux sables mouvants Les amours mortes sont nées trop vite À peine élancées qu'elles dérivent Les amours mortes sont nées trop vite À peine élancées qu'elles dérivent Les amours mortes ont lâché prise Comme noyées par une eau vive À la merci de ces méandres Puis elles chavirent dans l'infini Avant de sombrer dans l'oubli Là où personne ne les attend Pas sûr que mon ombre s'éternise Pas sûr que l'espoir nous épuise Paraît-il que tournent les vents Ne dit-on pas que des abysses Reviennent les amours déesses Je naviguerai les océans Je naviguerai les océans Les amours mortes sont nées trop vite À peine élancées qu'elles dérivent Les amours mortes sont nées trop vite À peine élancées qu'elles dérivent ♪ Les amours mortes Les amours mortes Les amours mortes Les amours mortes