Je ne veux pu d'art triste, je ne veux pu réfléchir Me fermer les yeux et moi-même me mentir Me baver dessus, m'éviscérer et écraser Le poids d'air sale pris dans ma poitrine que je voudrais arracher J'ai mal au dos et je suis vide de sens en dedans J'essaie de rester jeune, mais j'peux pu être insouciant Je me sens immergé, l'âme dans l'eau glacée Même les obstacles ne me font plus de signes Et sur mon cœur les paroles ne cessent de glisser Mort ou mortes Au fond peu importe Je reviens de tournée, étourdi par la haine Le cœur qui se balance, qui ne cesse de se retourner Dans son grand lit de peine et d'anxiété J'aimerais bien te dire que je ne m'ennuie pas Mais la triste réalité, Est que les maigres années ont fait place À quelqu'un que je ne connais pas Ça ne prend au fond que quelques années Pour à jamais tout brûler Ya que l'haleine froide et douce du vide Qui suit l'ombre à mes pieds et encore et encore Et je chante, dehors la nuit J'aimerais marcher, mais je dépasse jamais mon petit coin de quartier Et je me revois kid, rêvant de partir Mais je me constate qu'un autre idiot ne cherchant même plus à fuir Ça veut dire quoi? Quand tu te regardes dans un miroir et que tu cherches l'étincelle qui te faisait croire en l'éternel d'une vérité Et que tu ne découvres que des braises nostalgiques au fond d'un sombre regard détroussé? Le feu est trop beau pour mes yeux Il les quitte lentement à chaque pas Le feu est trop beau pour mes yeux C'est lui qui l'emportera Le feu est trop beau pour mes yeux Le feu est trop beau Lui, il consume l'apathie et les mots