Oh yé yé Oh oh, oh ohoh Premier skeud dans un quartier rincé, suivez mes sensei Dans mon rêve US, tu pouvais m’pincer L’histoire un check que j’te fais ravir un coeur Mais pas l’temps, j’étais c'frenchy entouré de gunneurs dangereux Avec mon jean Levis couleur tangerine J’étais là où les démons bavent et où les anges riment Je suis parti discret avec au MIC pelerin Et j'savais que je m’élèverai sans faire appel au baise-main Lourdement armé dans la caisse a derek Passer de la rue au studio lorsque j’appuie play rec tout à coup Mon monde s’illuminait avec mes textes bout à bout C’était la vie et la mort debout qui couraient coude à coude Puis on a écrit à 4 mains, Jo m’a rejoint Combien de potes n’ont pas passé les années 80 Quand quelques ballons soufflés à ça de nous DJE voulait qu’on s’venge et tirer sur ces gars qui priaient à genoux Là c’était la fois de trop, garder la main sur le métal Mais celui du micro, voilà ma destinée La vie pourrie, j’lui ai serré la pince Laisser la rue au roi et moi j’suis parti comme un prince Oh yé yé ( allez allez) Oh yé yé Il faut mieux les laisser parler (ohoh) Tant qu’on vit tant qu’on rap Oh oh oh Comme des princes faut qu’on parte Maître de cérémonie, j’arrive à fond comme une grosse tornade Un coup de pioche, on s'dépêche J’suis la tempête sur Fortnite Monter l'echelle, viser haut Revoir nos vies en vidéo Des fois j’ai été très rapide, sur d’autres j’suis Doc Gynéco On dit qu’le son nous anime Regarde IAM en témoignent On s’réveille aujourd’hui car on est né sous la même étoile Il est tant d’crier victoire On m’a dit « toi ne lâche pas » La fierté des nôtres, l’armée meurt mais ne se rend pas On chante, depuis le début, si le malheur nous coince On fera en sorte, le sais-tu oui, de partir comme un prince Premier concert à New York, un album en 2011 Vu qu’la vie n’est pas si rose, Je trouve mes couleurs sur autre chose Petit frère a déserté, sorti des terrains d’jeu Absorbé par la fumée, caché par un joint d’beu On s’concentre, on apprend tardivement qu’ça passe trop vite Vive le rap à l’ancienne, le futur me rend nostalgique La tête haute mon pote Aussi tranchant qu’un katana On a préféré rester humble Ashtag Kendrick Lamar Basket blanche j'respecte l'arche J’finirai par mama mia J’partirai comme un prince Juste avant de danser le mia Oh yé yé ( allez allez) Oh yé yé Il faut mieux les laisser parler (ohoh) Tant qu’on vit tant qu’on rap Oh oh oh Comme des princes faut qu’on parte Nos convictions sous le bras On continue à tracer Et n’en déplaise aux étiquettes, on continue à blesser Ouais jète un oeil sur tout c’public, on continue à peser T’inquiète on n’rate pas l’essentiel, on continue à kiffer Toujours la même ligne de mire que ces mômes pleines de rêves Parti du métro, sans ticket vers le monde La quête reste un thème, n'aucun corps sous les décombres Cherche-nous là où s’en brisent les codes Là où l’âme demeure une place forte Chacune de nos phrases porte une charge pleine de rage de vie Des tonnes de larmes, des kilos de pages, sous l'néon noircit Jour après jour, ça doit être ça l’amour Après 30 ans d’vie commune, on n’a toujours pas fait le tour Mais c’est comme ça qu’on l’aime, fier, beau Mais sans concession Une rose qui germe dans nos têtes Rasées mais qui poussent sur le béton Crois-nous si on te dit qu’on porte notre art à bout de lances C’est sur, venus à poil, on repartira comme des princes, ouais Oh yé yé ( allez allez) Oh yé yé Il faut mieux les laisser parler (ohoh) Tant qu’on vit tant qu’on rap Oh oh oh Comme des princes faut qu’on parte Oh yé yé ( allez allez) Oh yé yé Il faut mieux les laisser parler (ohoh) Tant qu’on vit tant qu’on rap Oh oh oh Comme des princes faut qu’on parte