Les saules tabulaires Devant le temple salutaire qui nous regarde Entre les signes du paysage La grâce est si violente qu'elle nous écrase Et sur la passerelle Une vieille femme avance Elle s'incline et s'envole Et sous l'effet du charme La rivière de nos larmes Inonde Kyoto Je t'ai vu à la gare de Kyoto J'étais perdu, je suivais un oiseau Je t'ai vu à la gare de Kyoto Puis, je ne te voyais pas Tu avais pris le train Vers Osaka Le cimetière s'anime déjà De la lumière qui danse comme un esprit La mousse recouvre tout, même toi Elle me couvrira un jour aussi Un chat nous suit partout On l'écoute à genoux Sa fable est millénaire La forêt des roseaux Se referme sur moi Je n'entends plus ta voix Je t'ai vu à la gare de Kyoto J'étais perdu, je suivais un oiseau Je t'ai vu à la gare de Kyoto Puis, je ne te voyais pas Tu avais pris le train Vers Osaka Je t'ai vu à la gare de Kyoto J'étais perdu, je suivais un oiseau Je t'ai vu à la gare de Kyoto Puis, je ne te voyais pas Tu avais pris le train Vers Osaka