Novembre illumine la poussière Dans les chambres, tout est à l'envers La lune est une éponge Quelque chose me ronge Mais tu illumineras la nuit aussi Les oies blanches ont envahi le champ Elles repartiront rapidement Tout est de passage Même ton maquillage S'en est allé à la première pluie Et j'entends La ville qui me crie "Attends, ne reviens pas maintenant" Oui, j'entends La ville qui me crie "Attends, ne reviens pas maintenant" On a aligné les heures abstraites Marché sans victoires et sans défaites Un mystère nous possède Dans la forêt tiède Qui nous avale dans le creux de son lit Et j'entends La ville qui me crie "Attends, ne reviens pas maintenant" Oui, j'entends La ville qui me crie "Attends, attends encore un instant Ne reviens pas maintenant"...