Dehors derrière mes barreaux J'ai vu cent mille oiseaux quitter les roselières pour gagner le désert On est fin septembre, le froid se fait attendre Dehors derrière mes barreaux J'entends l'eau d'un ruisseau, fredonnant des croisières des montagnes à la mer On est fin septembre, le froid se fait attendre Je me chante souvent que la vie n'a qu'un temps Qu'on s'épuise à la vivre, qu'on s'épuise à survivre Je me chante parfois dans un regain de foi Songeant à l'au-delà qu'il y a une place pour moi On est fin septembre, le froid se fait attendre Mais ce soir, je laisserai s'envoler Mes rêves de liberté, cent mille espoirs inavoués Et pour une fois ce soir, je quitterai ma fenêtre Pour aller me coucher et rêver de peut-être Et rêver de peut-être, ma seule liberté Dehors derrière l'horizon, je revois ma maison Colorée de soleil et parfumée de miel On est fin septembre, le froid se fait attendre Dehors derrière l'horizon, j'entends pleurer mon nom Et perler sur ma couche, les sanglots de ma douce On est fin septembre, le froid se fait attendre Je revois mon foyer, plein d'amour délaissé Les jours où j'l'ai maudit rêvant d'un autre paradis Mais aujourd'hui mon Éden, reforgé par ma peine L'accueille en son cœur, plus près de mon cœur On est fin septembre, le froid se fait attendre Et ce soir, je laisserai s'envoler Mes rêves de liberté, cent mille espoirs inavoués Peut-être qu'en chemin, ils s'uniront aux possibles Et que demain Et que demain ♪ Dehors derrière mes barreaux J'ai vu cent mille oiseaux quitter les roselières pour gagner le désert