Quand bien qu'ayant les yeux clos On ne trouve pas le sommeil Qu'on soit toujours en porte à faux Au premier rayon du soleil Quand nos vies ne regardent plus Tout à fait le même horizon Que soit trop étroite la rue Et si petite la maison Il faut savoir prendre la route Coûte que coûte Et se dire chacun son chemin Ceux là qui sont pavés de doutes Pas de doute Ne sont pas sur les cartes Michelin Quand noyé parmi les siens On reste la nuit dans un verre Que le plus sublime des vins A un goût de mauvaise bière Quand les amis nous camisolent Ouvrent trop grand leurs bras prisons Que la solitude console Qu'on noctambule sans raison Quand ne brille plus le soleil Dans les yeux de ceux qu'on aimait Quand tout est vraiment trop pareil Et identique à c'que c'était Quand on n'a plus que l'avenir Pour mieux regarder en arrière Des chrysanthèmes de désir Qui sèchent sur nos cœurs de pierre Il faut savoir prendre la route Coûte que coûte Et se dire chacun son chemin Ceux là qui sont pavés de doutes Pas de doute Ne sont pas sur les cartes Michelin Quand on a trop frotté nos peaux Sur le cuir de nos amitiés Qu'on trimbale des habits pas beaux De convenance et empruntés Plutôt que de rendre son âme Avant même que de succomber Et pour réanimer la flamme Où brûle notre éternité Il faut savoir prendre la route Coûte que coûte Et se dire chacun son chemin Ceux là qui sont pavés de doutes Pas de doute Ne sont pas sur les cartes Michelin Il faut savoir prendre la route Coûte que coûte Et se dire chacun son chemin Ceux là qui sont pavés de doutes Pas de doute Ne sont pas sur les cartes Michelin