Si tu savais Ce que je vois le soir Quand je ferme les yeux Je les ferme pour mieux voir Dans mes absences En dépit de ma vie Je retourne vers eux Je voudrais les croire Même s'ils ne s'arrêtent nulle part Qu'ils brisent et qu'ils brûlent sans remords Quand leurs nuits sont mortes Ils prennent les rêves des autres Oh les pauvres ♪ Délivré Du poids sur mes épaules Je m'élance à tout coup Et je parle sans savoir Dans leur mouroir Je ne vois plus le drame En comptant les secondes Je souris dans l'ombre Même s'ils ne s'arrêtent nulle part Qu'ils brisent et qu'ils brûlent tous les trésors Quand leurs nuits sont mortes Ils prennent les rêves des autres Même s'ils ne s'arrêtent nulle part Qu'ils brisent et qu'ils brûlent sans remords Quand leurs muses sont mortes Ils disent que c'est ma faute Oh les pauvres