J'ai rêvé De continents inhabités D'archipels désertés Que les cartes ne pourrait dessiner Et déjà je sais que j'y suis presque Jamais je n'ai senti ce souffle d'aussi près Sans boussole, d'îlots en atolls J'ai caressé tant d'ils éphémères, Nourri mes chimères insulaires De voyages en balades Se sont dessinés tous ces visages Tout m'attire là-bas, l'horizon je crois voir ♪ Insaisissable Lui l'impossible paysage J'aime me ressasser ces images Mes lèvres effleurant son visage Et déjà je sais que j'y suis presque Jamais je n'ai senti son souffle d'aussi près Si tout m'attire vers toi, Je sens que je ne peux pas Avancer Les vents contraires toujours nous séparent Effacent ton nom des atlas Et déjà tu t'éloignes Je veux te dire tout bas que ton nom restera Mon non-dit, mon il, ma ville, ma presqu'île...