(Reprise d'une chanson de Georges Brassens) Toi l'épouse modèle le grillon du foyer Toi qui n'a point d'accroc dans ta robe de mariée Toi l'intraitable Pénélope En suivant ton petit bonhomme de bonheur Ne berces-tu jamais en tout bien tout honneur De jolies pensées interlopes De jolies pensées interlopes Derrière tes rideaux dans ton juste milieu En attendant l'retour d'un Ulysse de banlieue Penchée sur tes travaux de toile Les soirs de vague à l'âme et de mélancolie N'as tu jamais en rêve au ciel d'un autre lit Compté de nouvelles étoiles Compté de nouvelles étoiles N'as-tu jamais encore appelé de tes voeux L'amourette qui passe qui vous prend aux cheveux Qui vous conte des bagatelles Qui met la marguerite au jardin potager La pomme défendue aux branches du verger Et le désordre à vos dentelles Et le désordre à vos dentelles N'as-tu jamais souhaité de revoir en chemin Cet ange ce démon qui son arc à la main Décoche des flèches malignes Qui rend leur chair de femme aux plus froides statues Les bascule de leur socle bouscule leur vertu Arrache leur feuille de vigne Arrache leur feuille de vigne N'aie crainte que le ciel ne t'en tienne rigueur Il n'y a vraiment pas là de quoi fouetter un coeur Qui bat la campagne et galope C'est la faute commune et le péché véniel C'est la face cachée de la lune de miel Et la rançon de Pénélope Et la rançon de Pénélope